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MICHAEL MAYERS @
NITSA . BCN . 02.2005
Une leçon de Dance Music
Comment
parler de techno alors que je ne capte que dalle et que je ne connais
pas la différence entre minimal techno et ambientcore
et autre "core" et autre "deep" et autre "neue" ...
En disant simplement que c'est génial.
Je crois que j'ai laissé tombé la techno après
cette Rave horrible où il y avait plus de dealers que de danseurs
dans ce petit bois très triste et très humide de l'Ariège
en 2001. je m'y étais remis progressivement avec le virage electronique
du rock, du métissage electro et des gens qui honteux d'avoir
sortis des disques electroclash il y a 3 ans se sont remis à faire
de la techno ... tel The Hacker.
Minimal techno, ça veut dire quoi au juste? Des producteurs qui
pensent aux personnes agées de la scène et qui ont bien
voulu baisser le BPM de 200 à 140? Un peu de ça, mais aussi
pas mal de finesse et une simplicité qui n'en oublie pas d'être
efficace. Pour preuve, depuis quelques semaines, nous avons décidés
d'arréter les extas et ça nous a pas empêché de
danser jusqu'à la fin, euphorique. Une leçon de dance music
dans le sens que Michael Mayer a, pour ma part, rehaussé la techno
dans mon estime.
C'est con à dire mais Michael, il assure aussi parce qu'on le
sens heureux derrière les platines ... et quand il fabrique une
montée, il regarde la foule en souriant en attendant de la voir
exploser ... pas comme les comme ces nerds qui ne décolent pas
le nez du cross fader. Il n'a pas peur non plus de faire plaisir en distillant à la
fin ses quelques tubes tel ses remixes de "Yes sir I can hardcore" ou
de "Happiness" de Superpitcher. Alors on danse pour soi, on
danse par respect au DJ, on danse pour ses amis, pour la foule, en osmose
... si je me rappelle bien, c'est aussi un peu ça la techno.
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